Une vingtaine des journalistes se réunissent du 22 au 23
Aout 2014 à Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu.
Sous l’initiative de l’Action des Journalistes pour la Paix et la Démocratie AJVPD, cet atelier d’échange entre professionnels de média vise à travailler ensemble pour participer activement à la pacification du pays tout en accroissant le professionnalisme journalistique.
Sous l’initiative de l’Action des Journalistes pour la Paix et la Démocratie AJVPD, cet atelier d’échange entre professionnels de média vise à travailler ensemble pour participer activement à la pacification du pays tout en accroissant le professionnalisme journalistique.
Par
Bernadette Vivuya

Ce sont des journalistes venus des deux provinces à l’Est de la RDC notamment le Nord et le Sud-Kivu qui réfléchissent ensemble sur les différents défis liés au métier de la presse surtout celle locale qui, selon les statistiques a perdu sa crédibilité auprès de la communauté locale au profit des médias internationaux.
La situation a transformé l’image de l’Est de la RDC car pour la plus part, l’information est traitée par des personnes qui ne maitrisent pas le terrain.
Bien
parler de l’est de la RDC pour la stabilité du pays
« C’est
dommage que tous les experts pour le Congo soient de non-congolais qui ne maitrisent
pas la réalité sur terrain », s’indigne Onesphore
Sematumba, analyste politique à Pole Institute parmi les organisateurs de
l’atelier.
« Nous sommes très limités dans la fouille de l’information car pas de moyens adéquats pour un travail de qualité », Germaine Mbayo, journaliste de la Radiotélévision Nationale Congolaise/ RDC-Beni.
Depuis les différentes guerres, plusieurs médias surtout internationaux n’ont diffusé que de reportages liés à la violence sans tenir compte des différents efforts des Congolais, ce qui a et continue de dramatiser et de stigmatiser la zone de l’Est de la RDC.
Plusieurs problèmes évoqués en travaux en carrefours ont révélé les conditions de travail qui ne sont pas adéquates, ce qui ne permet pas d’avoir une production de qualité.
La crédibilité des medias internationaux, un défi pour la presse locale ?
« Nous sommes très limités dans la fouille de l’information car pas de moyens adéquats pour un travail de qualité », Germaine Mbayo, journaliste de la Radiotélévision Nationale Congolaise/ RDC-Beni.
Depuis les différentes guerres, plusieurs médias surtout internationaux n’ont diffusé que de reportages liés à la violence sans tenir compte des différents efforts des Congolais, ce qui a et continue de dramatiser et de stigmatiser la zone de l’Est de la RDC.
Plusieurs problèmes évoqués en travaux en carrefours ont révélé les conditions de travail qui ne sont pas adéquates, ce qui ne permet pas d’avoir une production de qualité.
La crédibilité des medias internationaux, un défi pour la presse locale ?
Plusieurs défis relevés sont liés à la crédibilité des
médias locaux perdue au profit des medias internationaux. Le comble reste
résumé en traitement de l’information qui ne répond pas vraiment aux besoins de
la population ; cette dernière se trouve alors désintéressée.
« La maison de presse devra s’investir en Eglise au milieu du village », a suggéré Michandella Séraphine de la voix de l’Université Catholique du Graben de Butembo dans le Nord de la Province du Nord-Kivu.
Pour elle, le journalisme s’accompagnera de la communication pour le changement de comportement pour rapprocher plus les communautés et ainsi cultiver la cohabitation pacifique.
Plusieurs activités seront menées dans les jours post atelier ; le but est de répondre au besoin de la population, une collaboration qui devra rester permanente et active pour plus de crédibilité et une image alternative à l’Est de la RDC longtemps meurtri par la guerre.
« La maison de presse devra s’investir en Eglise au milieu du village », a suggéré Michandella Séraphine de la voix de l’Université Catholique du Graben de Butembo dans le Nord de la Province du Nord-Kivu.
Pour elle, le journalisme s’accompagnera de la communication pour le changement de comportement pour rapprocher plus les communautés et ainsi cultiver la cohabitation pacifique.
Plusieurs activités seront menées dans les jours post atelier ; le but est de répondre au besoin de la population, une collaboration qui devra rester permanente et active pour plus de crédibilité et une image alternative à l’Est de la RDC longtemps meurtri par la guerre.