samedi 7 mars 2015

Goma : Ensemble, les pays des Grands-lacs engagés à bâtir la paix à travers l’art.


24 jeunes venus du Rwanda, du Burundi et de la RDC sont à Goma dans un salon artistique et créatif pour la reconstruction  des Grans-lacs. JIKO, ce chantier pour la paix va s’étendre sur une durée de 21 jours dont le coup d’envoi vient d’être donné ce vendredi 6 Mars 2015 dans la capitale de la Province du Nord-Kivu.
Par Bernadette Vivuya




« La première édition, Vijana kokoriko, c’était une façon de réveiller la jeunesse et comme celle-ci est déjà éveillée, il est temps de passer aux actions. L’idée JIKO m’est venue en tête pour symboliser ces efforts que nous devons conjuguer ensemble pour un avenir meilleur pour notre région.» Thierry Vawere, coordonnateur de l’UJADEP et initiateur du projet.



Danses folkloriques, exposition des œuvres d’art, discours et chants,… C’est sous un rythme de multiculturalité que s’ouvre à Goma le chantier JIKO, un projet de l’Union des jeunes artistes peintres et dessinateurs UJADEP en collaboration avec la Communauté Economique des Pays des Grands-lacs.  JIKO vise à amener les bénéficières à une auto prise en charge à partir des activités génératrices de  revenue.
On rêve ainsi reconstruire la région des grands-lacs en rapprochant et en reformant la jeunesse.


Parmi les découvertes, des engagements

« C’est ma première fois d’arriver en RDC, je me sens en famille entre congolais et Burundais. Ce projet est un bon remède pour nos trois pays longtemps déchirés par la guerre. Je pense que la reconstruction des Grands-lacs ne dépendra que de toi, de moi », Tumukiza Innocent, jeune venu du Rwanda.
« Je suis de la RDC. Quand je me retrouve entre mes amis Rwandais et Burundais, je me sens qu’on est tous les mêmes. Turi bamwe, comme on le dit en kinyarwanda », Patience Bwakya.
«  C’est l’amour entre nous qui déterminera la paix dans notre région. Et donc, si nous nous retrouvons ensemble dans ce chantier, c’est une occasion pour nous de renforcer ces liens qui nous unis, ces liens qui nous donnent encore cette envie de lire en l’autre, mon frère, ma sœur ». Lui, c’est Nobel Nitunga.


 

L’accent est porté sur la jeunesse dans ce projet « Jeunes volontaires pour la reconstruction des Grands-lacs » car celle-ci constitue les potentiels de développement et de changement pour toute une destinée da la région. D’autres l’appellent ainsi « l’avenir d’un pays ».
Malheureusement, selon plusieurs intervenants,  cette couche est la plus manipulée par  des groupes armés pour tuer et violer.
Et pourtant, c’est à travers elle qu’on arrivera à changer cette routine pour en fin restaurer la paix et le développement durable.






 
« Le Rwanda, la RDC et le Burundi comme le JiKO sont condamnés à vivre l’un avec l’autre. Ils soutiennent ainsi la marmite qui est les Grands-lacs. Nous existons pour un même dessein que nous devons accomplir ensemble.
Notre seul moyen d’y arriver c’est notre jeunesse; nous devons lui apprendre à être autonome pour espérer à un avenir plus radieux.»
a lancé, satisfait, le secrétaire de la CEPGL.
Le coup d’envoi a été donné, les activités se poursuivent jusqu’au 26 Mars 2015.
















1 commentaire:

  1. Longue vie à cette belle démarche porteuse de paix et de tolérance.

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